Qui dit PSE dit licenciement, donc difficultés économiques. Qu’elles soient structurelles (commerciales, fiscales, liées à la gouvernance…) ou conjoncturelles (ex : contexte sanitaire Covid), elles engendrent un traumatisme bouleversant quelle que soit l’organisation qu’elles traversent.
Qui va devoir partir ? À quelle échéance ? Comment compenser les départs ?...
Les questions sont nombreuses et génératrices de stress dans les équipes.
Pire, elles peuvent déclencher un départ anticipé de ceux qui hésitaient déjà à changer, usés par ce contexte inconfortable. Évidemment en pareil cas de figure, les plus employables, donc souvent les plus indispensables, partent en premier.
Ce qui diminue d’autant plus les chances de survies à long terme.
Pour ceux qui resteront, le challenge s’annonce de taille : trouver comment renaître de ses cendres sans retomber dans les mêmes travers. Il va falloir changer, se transformer pour ne pas devenir fou ! (Selon Albert Einstein, « la folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. »)
Voici, pour finir ce premier article, quelques questions clefs soulevées par une telle situation :
Avant et pendant le PSE :
comment rendre l’inconfort supportable ?
quel mode de communication et avec quelle transparence ?
peut-on transformer la menace en opportunité ?
Avant, pendant et après le PSE :
quels changements pour ne pas rebuter sur la même pierre ?
quelle nouvelle organisation avec un effectif réduit ?
quels leviers de motivation pour rebooster des équipes traumatisées ?
Ça n’a l’air de rien, mais c’est déjà en se posant les bonnes questions qu’on peut espérer avancer. C’est même un des principes fondateurs du coaching !
Si vous êtes adepte de la systémique stratégique, vous pouvez également vous demander comment échouer, voire comment aggraver… 😉
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